30/04/2009 Maghreb Confidential N°878 - Traditionnellement dominé par les grandes familles sahraouies, le secteur de la pêche au Sahara occidental devrait bientôt voir l'arrivée de nouveaux opérateurs.
Rabat a adopté en conseil de gouvernement un projet de décret pour la création de zones franches à Dakhla et à Laâyoune. Les zones franches, axées sur l'exportation, seront entre autres centrés sur les activités liés à l'exploitation des ressources halieutique : congélation, traitement et transformation de produits, services de logistiques portuaires… De quoi intéresser les acteurs internationaux, et notamment les Japonais qui se fournissent en céphalopodes marocains de longue date.
Mais plusieurs clans locaux opèrent déjà sur ce créneau : les Joumani, armateur et propriétaire d'usines de congélation ; les Ould Errachid, également actifs dans la congélation ; les Hommad, grands propriétaires terriens qui contrôlent Dipromer, entreprise de congélation et de conserves de poissons ; et enfin les Derhem, dont le Sahara Holding dispose de plusieurs filiales dans la pêche.
Le général de corps d’armée Abdelaziz Bennani, inspecteur général des Forces armées royales et commandant de la zone Sud (Sahara occidental) est aussi actif dans le secteur.
La dernière colonie d'Afrique Depuis 1975, trois quarts du territoire du Sahara Occidental sont occupés par le Maroc. Une grande partie de la population originale vit encore dans des campements de réfugiés en Algérie. Ceux qui restaient dans leur pays originaire, sont subis aux violations graves des droits de l'homme, perpétrées par l'occupant marocain. Depuis plus de 40 ans les Sahraouis attendent l'exercice de leur droit légitime à l'autodétermination.
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Depuis 1975, trois quarts du territoire du Sahara Occidental sont occupés par le Maroc. Une grande partie de la population originale vit encore dans des campements de réfugiés en Algérie. Ceux qui restaient dans leur pays originaire, sont subis aux violations graves des droits de l'homme, perpétrées par l'occupant marocain. Depuis plus de 40 ans les Sahraouis attendent l'exercice de leur droit légitime à l'autodétermination.
